La collectivité locale, appuyée par les autorités étatiques développe de nombreuses initiatives pour conforter l’aspect religieux de la cité, qui s’est inscrite dans une dynamique soutenue de modernisation. Avec cependant, un lourd fardeau à caractère social et économique. L’image la plus ordinaire qui s’y offre, est celle des femmes et jeunes enfants, bassines à la tête, se dirigeant vers les grands espaces, communément appelés terrains vagues ou sur la voie publique, pour déverser par terre, les eaux grises (eaux de cuisine, de lessive et de toilettes), après une utilisation domestique.
Dans cette cité, 90 % des effluents issues des fosses septiques sont déversés de façon anarchique dans les champs situés à la périphérie de la ville par les camions de vidange ou les adeptes de la vidange manuelle que l’on compte par centaine.