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Curage des caniveaux, entretien des stations de pompage Ces actions « pré-hivernage » à hauts impacts sur la lutte contre les inondations

Curage des caniveaux, entretien des stations de pompage Ces actions « pré-hivernage » à hauts impacts sur la lutte contre les inondations
Curage des caniveaux, entretien des stations de pompage Ces actions « pré-hivernage » à hauts impacts sur la lutte contre les inondations
21 février 2018

Les belles prémices d’une vision. Les impacts négatifs des inondations diminuent depuis 2012 suite à la construction des ouvrages inscrits dans le Plan Décennal de Lutte contre les Inondations.

Les acquis enregistrés sur ce terrain ont été rappelés à juste raison par le Premier Ministre, Monsieur Mahammad Boun Abdallah Dionne, lors du Conseil Interministériel sur les inondations le 30 juin 2016. Le gouvernement a injecté plus de 70 milliards F Cfa depuis 2012 pour la réalisation des ouvrages structurants et reloger plus de 2.000 familles. En dépit de ces résultats, les autorités comptent intensifier la lutte pour soulager plus de Sénégalais victimes de ce phénomène.

La célérité dans les interventions est une nouvelle ligne directrice. « Le Président Macky Sall a bâti une vision de la lutte contre les inondations pour apporter des réponses efficaces à ce problème et réduire leurs impacts. C’est ainsi que des ouvrages structurants et des logements ont été construits. Depuis 2012, le gouvernement a dépensé plus de 70 milliards de francs Cfa et relogé plus de 2000 ménages », a rapporté le Ministre Conseiller, Porte-parole du Gouvernement, Monsieur Seydou Guèye. Ce bilan incite les autorités à la vigilance, à la préservation des acquis. C’est pour toutes ces raisons que les opérations de désensablement, faucardage des typhas, d’écrêtage des bassins, de curage des caniveaux ainsi que l’entretien et la construction de nouvelles stations de pompage vont se poursuivre.

 Nouvelle approche de la gestion des inondations : les clefs du succès d’une rupture

La lutte contre les inondations a été une sur-priorité de Son Excellence, Macky Sall depuis son avènement à la magistrature suprême en 2012. Sa volonté de soulager les sinistrés n’a pas de prix. Mais il fallait rompre avec les méthodes du passé. La lutte contre un phénomène naturel ne peut pas s’accommoder de l’approximation. Il ne faut pas être dans la réaction. Le chef de l’Etat a prôné l’anticipation et l’harmonisation des interventions. C’est ainsi que, sur son instruction, les techniciens lui ont présenté le Plan Décennal de Lutte contre les Inondations. C’est le nouveau tableau de bord avec des projets, des ouvrages à réaliser sur plusieurs phases couvrant la période allant de 2012 à 2022.

Le Sénégal venait ainsi de tourner la page de la gestion circonstancielle des inondations. Désormais des actions sont déroulées avant, durant et après les saisons des pluies. La lutte est désormais menée à feu continu. Les autorités ont bien compris que le pompage des eaux dans des zones inondées et leurs évacuations ont des effets limités. Il fallait alors des solutions durables, radicales pour limiter voire réduire au minimum les conséquences négatives d’un phénomène naturel, qui était devenu par la force des choses récurrent depuis 2005. Désormais des actions sont déroulées avant, durant et après la saison des pluies. C’est ainsi que de nouvelles canalisations sont construites dans la zone du CICES, le bassin de Grand Yoff a été reconstruit et redimensionné alors qu’une station de grande capacité a été érigée au bas de côté de la RN1 à Diacksao. A cela ajoute l’aménagement des bassins de rétention, des ouvrages de drainage et d’infiltration à Guinaw Rails, Yeumbeul, Malika, Ben Barrack, Aïnoumadi, Hamo et Rufisque.

La liste de nouvelles infrastructures est loin d’être exhaustive dans la banlieue dakaroise. L’intérieur du pays n’est pas oublié. Le Plan Décennal de Lutte contre les Inondations a une portée nationale. Depuis 2013, 6 stations de stockage ont été réalisées et réparties entre les quartiers Grande Mosquée, Darourahmane, Daroukhoudosse, Ngouye Mbinde, dans la capitale du Mouridisme. La commune de Bambey a également étrenné des infrastructures. Le programme est de portée nationale. La construction des infrastructures se poursuit dans les collectivités où le risque est moindre ou élevé. C’est une question d’éthique. Le chef de l’Etat tient également à l’atténuation des conséquences à l’intérieur du pays.