L'expertise sénégalaise dans le domaine du sous-secteur de l'assainissement enchante bien certains pays de la sous-région africaine. En effet, après le Niger, le directeur général de l'Office national de l'assainissement du Sénégal (Onas), Lansana Gagny Sakho, a reçu, ce mardi 26 mars 2019, dans ses locaux, une délégation togolaise. Cette dernière, conduite par le directeur de l'assainissement du Togo, Semeglo Agbewonou Koffi, est venue pour une visite de benchmarking de quatre jours. Ce, afin de partager l'expertise sénégalaise et d'échanger les bonnes pratiques dans le domaine de l'assainissement, les inondations notamment. Il s'agit aussi de partager sur le traitement et la structuration des boues de vidange.
Soulignant que l'Onas a développé en interne "un service rémunérateur", Lansana Sakho précise que cette visite de la délégation togolaise va au-delà de benchmarking. Car, dit-il, l'objectif est non seulement de "partager l'expérience de l'Onas mais aussi et surtout d'éviter les erreurs qui ont été faites par l'Etat du Sénégal à la mise en place de l'Onas depuis le début".
Au terme de cette visite, le Dg de l'Onas espère que ses homologues du Togo partiront "satisfaits" de cette mission. Pour lui, ce sont "les efforts du gouvernement sénégalais qui ont permis à l'Office national de l'assainissement de développer une expertise certaine aujourd'hui".
Le directeur de l'assainissement du Togo, quant à lui, après avoir remercié le Dg Lansana Gagny Sakho pour cette visite, a affirmé que le Sénégal est "en avance" sur son pays en matière d'assainissement. Selon lui, cette visite de quatre jours en terre dakaroise leur permettra "d'avoir des connaissances sur la gestion des inondations, de voir les ouvrages réalisés et leur entretien en amont, et enfin de voir l'ingénierie sociale qui est mise en place pour que la population puisse adopter de bons comportements".
Par rapport aux boues de vidange, Semeglo Agbewonou Koffi signale qu'il y a un projet en cours dans son pays qui leur permettra "certainement de capitaliser ce qui est déjà fait au niveau de l'Onas".