Les redevances assainissement ne couvrent pas totalement les charges de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas). C’est ce qui est ressorti, hier, de la présentation de Yahouba Baldé, au pavillon du Portugal.
"Les ressources de fonctionnement sont constituées à 90 % de la redevance collectée à travers le prix de l’eau potable", a-t-il informe. Avant de préciser que cette redevance sert à couvrir les charges de fonctionnement de l’Onas, à l’exception de la gestion des eaux pluviales.
Parlant du patrimoine de l’Onas, des projets en cours de réalisation aussi bien à Dakar et à l’intérieur du pays, entre autres, le chef du Département études à l’Onas a révélé que le portefeuille de projets de l’Office national de l’assainissement du Sénégal s’élève à plusieurs centaines de milliards de francs Cfa. Et parmi les projets en cours de réalisation, il y a le Programme des dix villes, le Projet de dépollution nord de Dakar, celui de la corniche-Ouest, le Projet d’assainissement des eaux usées de Grand-Yoff, entre autres.
La décentralisation de l’offre de service a été approfondie par le directeur général de l’Onas, lors d’une session organisée par la Banque islamique de développement (Bid).
En effet, selon le docteur Ababakar Mbaye, l’atteinte des Objectifs de développement durable (Odd) passe par la promotion de l’assainissement autonome. "La Bid nous accompagne dans beaucoup de projets. Aujourd’hui, la Banque mondiale a apporté son concours à la construction des toilettes dans le monde rural. Nous travaillons pour la mise à l’échelle de toutes les bonnes pratiques qui ont fait leurs preuves", renseigne le Dg de l'Onas.