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Démarrage des travaux d'extension de la station de Camberene :la capacité de traitement va passer de 19.000 m3 à 95.000 m3 

 Démarrage des travaux d'extension de la station de Camberene :la capacité de traitement va passer de 19.000 m3 à 95.000 m3 
Démarrage des travaux d'extension de la station de Camberene :la capacité de traitement va passer de 19.000 m3 à 95.000 m3 
04 novembre 2019

La capacité de traitement de la station de cambérène passera de 19.000 m3 à 95.000 m3 par jour. La construction des ouvrages a démarré dans l’enceinte de la station qui ne sera plus la source d’émanations de mauvaises odeurs. Hier, le gouverneur de Dakar a installé le comité de pilotage qui se chargera de la libération des emprises pour la construction de l’émissaire en mer. 

Le projet de dépollution du nord de la ville de Dakar va résoudre les problèmes d’assainissement dans 14 communes de la capitale du Sénégal. L’extension de la station de Cambérène a démarré. Sa capacité de traitement passera de 19.000 m3 /J à 90.000 m3/J. L’augmentation du volume d’eau traitée offre plus de possibilité  aux raccordements  des quartiers de Yoff, les Almadies, une partie des Parcelles Assainies, de la Patte d’Oie, de Pikine et de Ngor... « La mise en œuvre de ce projet arrive à point nommé car l’actuel capacité de station de Cambérène nous empêche de brancher des quartiers comme Cité Soleil ; Dalifort, la Patte d’Oie entre autres. Après 2021, nous allons régler beaucoup de problèmes dans la zone nord de Dakar », assure le directeur général de l’Onas, Lansana Gagny Sakho. 

L’autre maillon important du projet, c’est la construction de l’émissaire en mer. C’est une vieille doléance des populations que le président Macky Sall s’était engagée à résoudre. L’installation du comité de pilotage, hier, par le gouvernement de Dakar Al Hassane Sall marque un tournant. Ce comité aura entre autres missions d’accélérer la libération des emprises sur le tracé de l’émissaire. Le respect des délais dépend en grande partie de libération des emprises. « Nous allons tirer les enseignements des autres projets en matière de libération des emprises. Nous avons les comités de conciliation, et le  groupe opérationnel qui est sous la responsabilité du gouverneur. Le comité se chargera des opérations complexes et difficiles d’accélération de la libération des emprises », avance le gouverneur de Dakar qui a rappelé que le président de la République souhaite que la mise en œuvre intègre la participation effective des communautés et des collectivités territoriales qui étaient présentes à la cérémonie de mis en place du comité de pilotage.  Celui sera composé des autorités administratives, des services techniques, des associations de femmes, de jeunes, des représentants des collectivités territoriales. 

D’un coût de 42 milliards de francs Cfa, le projet ouvre la page de l’intégration complète de la station dans un milieu urbain. Désormais, le site ne sera plus la source d’émanation de mauvaises odeurs. L’ouvrage sera équipé d’un système de désodorisation et aussi des technologies de transformation des boues en énergies. « La future station sera dotée d’une technologie pour traiter des odeurs et d’une centrale de cogénération du biogaz d’une capacité de 3200 Kva », informe Ousmane Ndione, le coordonnateur du projet de dépollution du nord de la ville de Dakar. En plus de l’élimination des nuisances olfactives dans les quartiers environnants, la réduction de la facture d’électricité de l’Onas de 400 millions de francs Cfa par an, le projet aura un impact direct sur le quotidien d’un million de personnes dans 14 communes de la région de Dakar. La durée des travaux en cours est de 24 mois. Les autorités ont pris de respecter les délais. 

                                                                                                                                

Source: 
le SOLEIL