Ministère de l’Eau et de l’Assainissement

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Le travail bien fait comme sacerdoce !

Le travail bien fait comme sacerdoce !
Le travail bien fait comme sacerdoce !
25 janvier 2019

Sa longévité à deux positions-clé de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) en tant que Directeur de l’exploitation ensuite Secrétaire Général, est sans doute la rançon du travail bien fait. Elle est également un éloquent témoignage de la maîtrise de son métier et de ses qualités de manager à l’écoute de son environnement. Ousmane CAMARA, puisque c’est de lui qu’il s’agit, force le respect, celui des usagers du service de l’assainissement, des acteurs du secteur, des partenaires des autres administrations, bref celui de tous ses collaborateurs qui voient en lui un travailleur modèle et un bon chef d’orchestre.

C’est une lapalissade de dire que le Secrétaire Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) est un bourreau de travail. « Il est le premier au bureau, et le dernier à en sortir », témoigne, avec fierté, son assistante, Ndèye Oulimata LO. Mme MBENGUE sait de quoi elle parle. Elle fait office de secrétaire du Secrétaire Général de l’ONAS, depuis 2001. Dix-huit années de compagnonnage qui en disent long sur la confiance mutuelle que se vouent ces deux agents modèles. « C’est un homme qui aime beaucoup le travail bien fait. Il donne l’exemple par son dévouement au travail. On ne peut pas être avec lui et ne pas travailler», dit encore avec fierté, son assistante. De l’avis de ses collaborateurs, Ousmane CAMARA est aussi ce manager modèle qui puise dans ses qualités humaines pour huiler ses rapports avec ses collègues et tirer le meilleur d’eux-mêmes pour le bon fonctionnement de l’entreprise.

 

L’assistante Ndèye Oulimata LO salue « l’intégrité » de ce pédagogue « qui corrige ses collaborateurs sans les frustrer, encore moins leur manquer de respect ». Le Contrôleur de gestion à l’ONAS, Mamadou SENE retient de lui, « sa rigueur » professionnelle et son « dévouement » à la société. Patriote dévoué et professionnel jusqu’au bout des ongles, M. CAMARA est connu pour ne pas badiner avec le travail. D’ailleurs, selon ce jeune cadre, « il arrive qu’il me fasse des rappels à l’ordre ». M. SENE sait néanmoins que cela est toujours pour la bonne cause. Puisse-t-il toute sa force de sa foi religieuse. M. CAMARA s’efforce en tout temps d’incarner un modèle de droiture dans la gestion au quotidien des dossiers, à l’instar de ses illustres références.

 

Des valeurs qui, au-delà de la vie professionnelle, font de lui, un discret mais très engagé militant de l’apprentissage et de la mémorisation du saint Coran à travers un accompagnement désintéressé qu’il fournit à l’éclosion et à la modernisation de l’enseignement dans les recommandations du dernier des envoyés de Dieu, Mohamet (PSL).

 

Intègre et irréprochable à la tâche, Ousmane CAMARA est pieux musulman, qui fait sien le propos selon lequel « le travail est une forme d’adoration de Dieu ». Il faut dire que chez cet homme qui cultive la droiture à l’extrême, tout semble renvoyer à Allah Le Très Haut. Ses discussions sont en outre marquées par des références fréquentes à Dieu. Que dire de cet accoutrement qui fait désormais partie de sa marque de fabrique ? En effet, depuis son retour du pèlerinage de la Mecque, Ousmane CAMARA a décidé de s’habiller régulièrement en blanc.

 « Il n’y a aucune explication sur ce choix. C’est juste que j’aime m’habiller ainsi depuis que je suis de retour des Lieux saints de l’Islam », fait remarquer le concerné.

 

Pour autant, au vu de ce que pourrait symboliser la couleur blanche, son port vestimentaire, qui est loin d’être neutre, peut être interprété, à juste titre, comme une manière de transmettre un message sur son attachement à la piété, à la transparence, à la droiture.

Autant de vertus qu’il compte cultiver davantage lorsque surviendra le temps de la retraite. Car, son unique rêve après la vie active est de se consacrer encore plus à la vie spirituelle, à l’adoration du Seigneur, loin des préoccupations et autres illusions mondaines.

Recruté en 1991 comme ingénieur au Département Etudes et Planification de la défunte Société Nationale d’Exploitation des Eaux du Sénégal (SONEES), c’est en fait, en 1996, que cet ancien élève du Lycée Maurice de La Fosse a déposé ses baluchons à l’ONAS, à la faveur de la réforme de l’hydraulique urbaine.

Il y a gravi les échelons jusqu’à devenir le Secrétaire Général de l’ONAS, une fonction qu’il occupe avec brio depuis plusieurs années. Au-delà du rôle classique de chef d’orchestre, de coordonnateur des activités de l’administration, il sert d’interface entre les différents départements. M. CAMARA fait figure de premier conseiller du Directeur Général.

Sans doute son vécu dans la maison, combiné à son expertise en la matière, le lui autorise-t-il bien. Ancien joueur de basket en petite catégorie à l’US Gorée, il se prédisait une carrière dans l’aéronautique mais s’est retrouvé, par le coup du sort, dans l’assainissement. Sorti de l’école d’Hydraulique de Blida en Algérie, en qualité d’ingénieur hydraulicien, le Secrétaire Général de l’ONAS ne regrette cependant pas de n’avoir pas su réaliser ce rêve auquel il tenait beaucoup.

« Nul ne peut échapper à son destin », s’est-il contenté de dire. Mieux, M. CAMARA dit se plaire dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. Près de trois décennies de carrière dans le milieu n’ont pas entamé outre mesure, son dévouement à ce secteur. Au contraire. Pour cet homme altruiste, cela permet d’être au service constant des populations à travers les actions qu’il mène avec son équipe dans l’assainissement.

 

Des actions dont il salue la portée. « Jamais nous n’avons eu un portefeuille de projets aussi important qu’en ce moment », s’est-il réjoui ; notant en même temps « beaucoup d’agressivité » dans la politique de l’assainissement. Le Secrétaire Général de l’ONAS estime que la nouvelle réforme en cours dans le secteur de l’hydraulique ne doit pas laisser en rade le sous-secteur de l’assainissement. Il est d’avis qu’il faut saisir ce prétexte pour « changer de paradigme ». Cela passe naturellement par une forte implication du privé dans la gestion des infrastructures. Il pense, par ailleurs, que la mobilisation des ressources et le financement de l’assainissement restent des défis importants à relever.