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Dépollution de la baie de hann : la dernière ligne droite

Dépollution de la baie de hann : la dernière ligne droite
Dépollution de la baie de hann : la dernière ligne droite
11 novembre 2018

La dépollution de la baie de Hann ne sera plus un effet d’annonce. Elle sera bientôt sur le compte des actions concrètes du Président de la République, son Excellence, Macky SALL. La voie est balisée par le bouclage du financement de la première phrase.

La mobilisation des ressources financières était l’étape la plus cruciale. La restauration de la confiance des bailleurs de fonds est déterminante dans la relance d’un projet qui a traversé des régimes. La dépollution sort des eaux troubles.

 

L’équipage semble maîtriser le navire qui était en tangage depuis des années. Cette fois-ci, il faut y croire. Les conditions sont plus favorables au démarrage des travaux avant la fin de l’année 2018. L’ONAS se donne les moyens pour relever l’un des plus grands paris : la restauration d’une baie polluée depuis plusieurs décennies.

Le processus de sélection des entreprises sera bientôt enclenché si ce n’est déjà fait. Pour la première fois, il faut croire qu’un nouveau cap sera franchi. La quête du lustre d’antan ne restera pas un discours. L’opération de nettoyage de la baie organisée avec les riverains, les partenaires, des défenseurs de l’environnement et des travailleurs de l’ONAS ont tout leur symbolisme. Sur cette plage, ce jour-là, des appels de pied aux actions se faisaient entendre. La marche en arrière n’est plus possible. L’horizon se dégage au large.

Les incertitudes cèdent place aux certitudes. La restauration de l’écosystème, en plus d’embellir la plage, les quartiers situés le long de baie va infléchir sur la courbe des maladies cutanées, des diarrhées, des infections respiratoires aiguës… Des milliers de Dakarois vivront dans un autre cadre de vie. Pour la première fois de leur histoire, les riverains de la baie auront des branchements à l’égout. Le bien-être des populations est le soubassement de la dépollution. Les bénéficiaires l’ont aujourd’hui compris.

Faudrait-il aussi rappeler que la dépollution aura des effets induits en termes d’amélioration des revenus des pêcheurs. A vrai dire, les rejets industriels toxiques ont poussé beaucoup d’espèces de poisson à aller se reproduire dans d’autres sites. Les vieux routiers de la mer ont attesté que la rareté des ressources halieutiques n’est pas étrangère à la dégradation de cet écosystème. Aujourd’hui les attentes sont grandes, de Yarakh, à Mbao en passant par Thiaroye. Partout les riverains se mobilisent pour la concrétisation d’un projet tant attendu. Rappelons que les autorités ont déjà versé des indemnisations aux personnes impactées.